Le fait de la fuite de données de santé fait depuis quelques jours la une des journaux. Plusieurs laboratoires ont été touchés par un acte de piraterie mettant en joue les données personnelles des patients. Cet acte cybercriminel a déjà en apparence une portée catastrophique sur la vie des personnes concernées.
Des données personnelles dérobées à près de 500 000 personnes
En France, cette fuite de données a battu tous les records sur le domaine de la santé. Une base de données importante, constituée d’informations médicales de 500 000 citoyens français circule librement sur internet notamment dans les clubs de pirates informatiques. De plus, plusieurs données sensibles comme des mots de passe, des groupes sanguins et même les numéros de sécurité sociale, sont contenus dans le fichier dérobé.
Les départements touchés connus du public
Les laboratoires médicaux victimes de cette attaque font usage de logiciel provenant de la même société : Dedalus. En fait, ce vendredi 26 février, cette société a confirmé au moyen d’un communiqué, qu’elle mène des investigations sur un acte sévère de cybercriminalité. Un acte qui a conduit à la violation des données d’une partie de ses clients laboratoires.
La société Dedalus a porté l’information vers les laboratoires touchés, répartis à travers 6 départements, des régions Normandie, Bretagne et Centre-Val-de-Loire. Elle fait comprendre également qu’elle s’implique à découvrir les sources de cette piraterie.
Des conséquences à grande échelle
Cette cyberattaque, bien qu’elle soit une menace pour la vie privée des personnes victimes, ne se limite pas à ce groupe de personnes. Ses conséquences seront de nature dramatiques pour les laboratoires et surtout pour la société dont le logiciel a été piraté. En effet, des doutes surgissent déjà par rapport au niveau de sécurité du matériel fourni. Le fournisseur en fait les frais mais, les laboratoires aussi ne sont pas épargnés.