Le monde entier semblait retrouver une lueur d’espoir il y a quelques mois après que les résultats encourageant des diverses mesures de lutte contre la propagation du virus. Plusieurs pays avaient alors levé les divers confinements et la vie semblait reprendre son cours petit à petit. Mais cela fut de très courte durée. En effet, une nouvelle variante est apparue en Angleterre, puis de part et d’autres de la planète à la stupeur générale de tout le monde. Quelques précisions dans cet article.
Mutations d’un virus
D’après les chercheurs de l’OMS, il est tout à fait naturel qu’un virus mute de façon constante. C’est d’ailleurs chose courante. Le virus du Sars-CoV-2 lui non plus n’échappe à la règle. Après sa première apparition en 2019, il y aurait déjà eu plusieurs milliers de mutations détectées, plus de 4000 variantes pour être plus précis d’après le ministre britannique du déploiement des vaccins. Même si ce chiffre peut paraitre effrayant, il existe à peine quelques-unes de ces variations qui soient réellement capable de créer problèmes.
D’après le Dr Lucy van Dorp, experte en évolution d’agents pathogènes à l’Université College London, la plupart de ces mutations ne modifient pas vraiment le comportement du virus, leur impact n’est donc pas de très grande envergure.
Variante anglaise
VOC2021/01 c’est le nom officiel qui a été donné à la nouvelle variante apparue en Grande Bretagne. Elle aurait mis 2 à 4 mois pour confortablement s’installer et aurait été détectée dans toutes les localités du pays d’après l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU. Cette variante s’est ensuite répandue dans plus de 60 pays à travers le monde.
Par rapport à la molécule du virus original, cette variante présenterait environ 24 modifications. D’après les autorités britanniques, le VOC2021/01 présente une capacité de transmission d’une personne à une autre plus élevée par rapport au premier virus. C’est ce qui le rend d’ailleurs beaucoup plus contagieux par rapport aux autres variantes. Par ailleurs, d’après les études cette variante toucherait beaucoup plus les jeunes, ce qui n’était pas le cas avec le virus lors de la vague épidémiologique.
Malgré tout cela, aucune étude n’a réellement pu prouver que cette variante soit plus mortelle ou plus grave que la précédente. Néanmoins l’OMS recommande de ne pas baisser la garde et de constamment respecter les mesures barrières de base
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